Grèce : 22 au 29 août 2006
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Rhodes : Helios, le Colosse et les Chevaliers
Rhodes : D'abord, c'est à la fois le nom de la ville et celui de l'île
sur laquelle elle est bâtie. Au départ, Zeus a donné l'île en lot de
consolation au dieu du soleil, Helios. Pourquoi ? Il avait eu le tort d'être absent
lors de la Distribution du Monde (en plus, sans mot d'excuse).
Mais ensuite, guerres et invasions, fondation de la ville en 408 avant JC, Alexandre le Grand,
les Romains, les Perses, les Byzantins, les Vénitiens : tout le monde est passé
par là.
Période suivante, Richard Coeur de Lion, puis les Chevaliers de l'ordre de Saint Jean, de
1306 à 1522. Virés par Soliman le Magnifique, les Chevaliers ont dû aller à Malte
pour avoir la paix...
Puis les Turcs, les Anglais, enfin les Grecs !
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La collection des Colosses : choisissez votre Merveille du Monde
En fait, on en sait beaucoup et peu sur le Colosse. D'abord, le nom du sculpteur : Haris, de Lindos.
Et aussi qu'il a été construit entre 304 et 292 avant JC, en fondant le bronze des armes des
envahisseurs vaincus. Un tremblement de terre l'a détruit peu après, en 226 avant JC.
Mais hélas, personne n'a eu l'idée de le dessiner, ni même de le décrire. Le
bronze restant a été volé ultérieurement, par des pirates arabes. Il parait
que 900 chameaux ont été nécessaires pour évacuer le bronze. La légende
d'une statue enjambant le port, et sous laquelle les bateaux passaient est bien peu réaliste, les
archéologues penchent plutôt vers une statue d'une trentaine de mètres de haut,
avec un socle à l'intérieur des terres. Mais les artistes ont eu beaucoup d'idées...
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La rue des Chevaliers
Avec les armoiries des Grands Maîtres français
Aimary d'Amboise et de Villiers de l'isle d'Adam.
Et l'Auberge de la langue de France, celle de la langue de Provence et celle de la langue
d'Oc, juste à côté de la Chapelle Française et des armoiries du
Grand Maître Raymond Béranger, des années 1370.
On se croirait presque en France !
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Il n'y a pas que le souvenir des chevaliers à Rhodes :
Voici la rue Socrate, qui descend vers la mer et se prolonge avec la rue Aristote.
Au fond, la Mosquée Soliman, souvenir des Turcs, qui appelaient cette rue "rue du Bazar"
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