Turquie - juin 2002, août 2003
Aphrodisias, Tetrapylon, Myra, Perge : pourquoi n'apprend-on pas l'antiquité turque à l'école ?

C'est vrai, non ? Je me souviens de mes cours d'histoire antique (en sixième, ça commence à dater aussi), juste à un âge où c'est particulièrement ennuyeux. Donc, je n'ai retenu que : Néron (à cause de son nom, même pas pour l'incendie de Rome, il a fallu que j'aille au cinéma pour le retenir). Et puis un petit mélange de Platon, d'Aristote, de Jules César (surtout quand j'ai pu lire Astérix). Et aussi "Carpe Diem", que j'aimais citer à mon père, pour lui montrer que je n'étais pas comme lui... Mais les turcs ? Tout se passe comme s'ils avaient commencé à exister à l'époque de Molière. Byzance ? Je n'avais pas retenu que l'autre nom était Constantinople. Encore moins Istambul. Comme quoi, les travaux pratiques d'antiquité devraient commencer avec un billet d'avion !
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Aphrodisias, la ville d'Aphrodite : le domaine de la beauté
Un site occupé dès le 3ème millénaire (du temps des premiers pharaons). Il prend son essor au 7ème siècle avant JC, avec la naissance du culte d'Aphrodite (la déesse de l'Amour, bien sûr). D'où son nom. Grand rayonnement à l'époque romaine : école de philosophie, grande école de sculpture à proximité d'énormes gisements de marbre. Rendez-vous compte de ce que nous aurions perdu si les gisements avaient été pétrolifères...

 
 
Les théâtres, le stade
Il y a deux théâtres : un grand et un petit. C'est ce dernier (ci-dessus) que je préfère. Et aussi le plus grand stade de Turquie : piste de 250x34 mètres, 25.000 spectateurs (notez le confort et la robustesse des sièges) pour regarder courir les athlètes. Athène n'avait pas le monopole des jeux.
 

 
Le Tetrapylon
C'est tout ce qu'il reste du temple d'Aphrodite. Mais quel beau reste ! En fait, c'était la porte monumentale du temple, avec ses quatre piliers (Tetra + Pylon). Je commence à comprendre le grec en Turquie. Construite sous le règne d'Hadrien, elle fermait l'aire sacrée (temenos) du temple.

 


 


 

La nécropole de Myra
Ce petit village est habité par les morts...
 
La ville antique de Myra est une ancienne ville grecque, fondée au 5ème siècle avant JC.
Puis ce fut un haut lieu de la chrétienté, au 4ème siècle : Saint Nicolas en fut l'évêque.
Située aujourd'hui en plein milieu des terres, c'était un port, à ces époques.
Il n'en reste qu'un beau théâtre et ces incroyables tombes lyciennes, nécropole étagée sur la paroi de la falaise.
Ces tombeaux imitent des façades de maisons ou de temples.

 

 
Perge : comment zapper d'Artemis à Marie, en passant par Saint Paul
 
Prononcer "Pergué". Les habitants prétendent qu'ils descendent des héros mythiques de la guerre de Troie. La ville a été fondée au 3ème millénaire (Hérodote en parle). Conquise par les Perses, Perge fut délivrée par Alexandre le Grand, accueilli à bras ouverts en 334 avant JC.
Saint Paul y a prêché et sans doute fondé l'une des premières églises de la région.
Le culte d'Artémis a été remplacé par celui de Marie. Facile, car Artémis était représentée coiffée d'une couronne lumineuse, pile comme l'auréole de Marie. D'où récupération des représentations antiques !
Ci-dessus : masques de la comédie antique sculptés à Perge

 



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