Turquie - juin 2002, août 2003
Hierapolis, Pamukkale : l'authentique eau antique
Excusez le jeu de mots approximatif, je n'ai pas pu y résister.
Bon, vous êtes sympas, alors voici deux / trois impressions sur ces lieux.
D'abord, j'ai horreur des "villes d'eau", je préfère l'eau dans le
pastis. Et pourtant, ici, j'ai eu un autre éclairage. D'abord, la ville
est antique, et les vieilles pierres m'ont toujours intéressé.
Ensuite, c'est vrai, il y a de l'eau à Pamukkale, mais elle est si bien
présentée, dans ces vasques blanches, où la nature (pardon,
la Nature, avec un grand "N") s'imite elle-même : Il fait 30 degrés,
et l'oeil voit un névé qui ne fondra jamais. Bref, regardez.
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D'abord, la ville : Hierapolis
Hierapolis - La ville des eaux de Pamukkale
Dès l'antiquité, les curistes avaient besoin
de se loger, de manger, de se faire chouchouter, etc. Donc, au 2ème siècle
avant JC, le roi de Pergame fonda cette ville. Il y a aussi un beau cirque, mais pas de
casino. L'eau de Hierapolis guérissait (presque) tout. Comme c'était
seulement "presque", il y a aussi une superbe nécropole (ci-dessous à gauche)...
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Ensuite, la merveille : Pamukkale
Prononcer "Pamou Kalé" - En turc : "Le Château de Coton"
De loin, on a l'impression de se rapprocher d'un glacier
Puis on découvre qu'il s'agit d'une sorte de gigantesque stalactite qui serait passée sous un
rouleau compresseur céleste.
Non, mon image est idiote. Soyons scientifiques. Tout ce blanc est du "travertin".
Il provient du dépôt, après évaporation, de l'eau saturée de sels
minéraux qui jaillit des sources chaudes (l'eau sort à la température du corps humain).
Si vous allez en Croatie, j'ai un autre échantillon
de travertin, à Plivitce. Bref,
du calcaire plus blanc que blanc.
Ces gens marchent pieds nus ! Ce sont les touristes.
Ils sont obligés de suivre un sentier précis (pour la préservation du site, ce qui est
très bien).
Mais sans chaussures (pour la même raison, mais là, ça fait mal !)
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